Ce que vise l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ce qu'accomplissent pas à pas les négociateurs du traité transatlantique et de son contrepoint transpacifique, c'est l'installation de l'entreprise au centre des rapports sociaux, comme forme universelle de gouvernement des conduites, comme mode de production des existences individuelles, comme horizon des espérances. [...].
[...]. L'ordre marchand n'a pas de principes. L'armée des lobbyistes et des avocats d'affaires qui pavent la voie des traités et participent directement à leur rédaction n'a d'autre mandat que celui de l'argent. Si l'accord sur le commerce des services (ACS) actuellement discuté par une cinquantaine de pays entrait en vigueur, une multinationale de la restauration collective pourrait contester à une ville la subvention que son conseil municipal a votée en faveur de la cantine publique.
Pierre Rimbert - Manière de voir (Le monde diplomatique)
Ça fait peur ...
RépondreSupprimerRassurez-vous, rien n'est décidé et le magazine propose, c'est concret, des manières de répondre à ces menaces (niveau national et européen). J'y reviendrai, la première étant de s'informer et de répercuter l'alarme, ce que je fais.
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