Moi et mes multiples. La succession de ces «multiples» est semblable à ces miroirs baroques où les images, par le jeu d'un seul reflet, s'enchaînent à l'infini. Elle est goûtée par Montaigne parce qu'il endosse la responsabilité d'être lui-même avec ses contradictions et ses impossibles, ses sommets et ses abîmes. Et le fait d'accepter les différents «moi» fait de lui un personnage bien en chair - et non un auteur en chaire -, un homme bien réel, une identité permanente.
1 Un article de Bibliobs rappelle que Macé-Scaron, ironie du sort, a connu quelques critiques dues à ses identités plurielles.
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