18 novembre 2013

Traductrice

Un des principaux buts de mon travail de traductrice depuis vingt ans est de partager 
(Sophie Benech)


Les traducteurs sont les meilleurs lecteurs: ils ne laissent échapper aucun mot, ils approfondissent le propos et l'auteur pour comprendre et apprécier vraiment l'œuvre à laquelle ils se consacrent.

Traductrice littéraire et amoureuse de la culture russe, Sophie Benech débute  l'articleque je vous propose de découvrir par ces mots: le métier de traducteur est un métier merveilleux. Puis:  Chaque fois c'est un nouveau défi, et pour qui trouve du plaisir à manier les mots, un vrai bonheur. Cet enthousiasme porte sur l'ouvrage consacré à Anna Akhmatova, racontée par Nadejda Mandelstam, amie proche de la poétesse.

Un témoignage passionnant sur la tâche de traduction, avec les choix inhérents aux difficultés et subtilités de la langue russe. Et l'engagement complet que demande la traduction d'un livre comme l'envisage Sophie Benech. Souvent, elle n'est pas tout à fait satisfaite car traduire, c'est choisir et parfois sacrifier. Tricher aussi un peu car la traduction demande des compromis. Vous le comprendrez en suivant les exemples rencontrés pour ce titre édité par Le bruit du temps. Elle explique aussi combien elle a appris en traduisant ce livre, avec les voyages entrepris pour s'imprégner des lieux de vie de Anna Akhmatova2.

Quand je traduis un auteur c’est comme si je le rencontrais, dit Sophie Benech dans une interview.  Elle dirige les éditions Interférences.


1 Défis, dilemmes et délices du métier de traducteur, La République des Livres (21 octobre 2013).
2 La poésie de Akhmatova appréciée sur à sauts et à gambades.

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