En lisant Le chat de Schrödinger, j'ai rencontré une histoire parfaite. Telle que l'imagine l'auteur, ronde et impossible, telle que j'en demeure ravi, suspendu aux derniers mots, en porte à faux de la réalité.
Voici comment l'introduit Philippe Forest : Je connais une histoire parfaite qui, si j’y réfléchis, est la transposition la meilleure de l’expérience de pensée qu’a conçue Schrödinger. Montrant le monde comme si se superposaient en lui deux états opposés de la réalité dont l’existence dépend uniquement de l’observation dont chacun est l’objet. La plus juste parabole de ma vie, aussi.
Un récit dont il ne connaît pas les origines : Je dis : « Je connais une histoire parfaite. » Mais, en vérité, j’en sais très peu sur elle. Presque rien. Pas même qui en est l’auteur. Elle se trouve peut-être dans l’un des vieux livres de la bibliothèque.
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Je m'en voudrais de ne pas rappeler une autre histoire parfaite, selon mes critères, qui elle aussi possède une admirable note surréaliste et spirituelle : L'enfant de la haute mer de Jacques Supervielle. Le coup de cœur pour cette nouvelle m'avait conduit à réaliser une image créative sur ce thème:
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