Outre la hantise de ne pas comprendre, une autre phobie, pour réconcilier ce petit monde avec la lecture solitaire, est celle de la durée.
Le temps de la lecture : le livre envisagé comme une menace d'éternité.
Daniel Pennac - Comme un roman (1992)
Nous avons déjà échangé sur cette notion de temps... et il est vrai que c'est un sujet à prendre en considération ! Combien de fois ai-je renoncé à une lecture en me disant "en ce moment, non, vraiment, je n'ai pas le TEMPS de m'attaquer à ça". Je pense à certains romans de Dostoïevski par exemple, ou à la lecture de la Recherche, plusieurs fois commencée, plusieurs fois ajournée...
RépondreSupprimerJe vous suis bien. Un autre aspect, chez moi, est cette impression que les fictions sont du temps perdu, alors que tel ou tel essai m'attend sur l'etagère. Faux, bien entendu...
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