13 juillet.
Sept jours sans une note, un fait, une réflexion ; je peux même dire huit jours puisque aujourd'hui encore je n'ai rien à signaler. Je trace ces lignes uniquement pour ne pas rester longtemps sans écrire. Ce n'est pas une mauvaise habitude que de noter ce qu'on voit et pense, même si c'est pour dire qu'on ne voit ni ne pense rien.
Sept jours sans une note, un fait, une réflexion ; je peux même dire huit jours puisque aujourd'hui encore je n'ai rien à signaler. Je trace ces lignes uniquement pour ne pas rester longtemps sans écrire. Ce n'est pas une mauvaise habitude que de noter ce qu'on voit et pense, même si c'est pour dire qu'on ne voit ni ne pense rien.
Je reviendrai plus tard sur ce roman qui se présente comme le journal intime bien tourné d'un diplomate brésilien retraité.
Ah, réflexion intéressante: écrire pour écrire donc.
RépondreSupprimerCe rien est parfois si plein....
Je n'ai jamais entendu parler de cet auteur dont on dit (votre lien) qu'il a énormément influencé la littérature brésilienne. Il m'intéresse donc beaucoup.
'ai choisi cet extrait, parmi d'autres bien plus beaux, parce qu'il me correspond un peu aujourd'hui.
SupprimerJe suis étonné par la bienveillance de l'auteur brésilien qui ne montre aucun cynisme (mais de l'ironie, oui) dans cet ultime roman. J'y reviens bientôt, il me reste quelques pages à lire.
on attend donc le billet sur ce livre.
RépondreSupprimerBientôt oui, merci Luocine.
SupprimerCela fait au moins toujours réfléchir ! A bientôt donc pour la suite !
RépondreSupprimerMais oui ! À bientôt Annie.
SupprimerJ'adore lire Machado de Assis. Plein d'ironie, il apostrophe souvent son lecteur et me fait rire. Pourtant il a écrit des livres dans des univers terribles parfois mais ça passe toujours bien. J'adore le lire. Les éditions Metailie en ont pas mal publié il y a un temps, je ne sais pas si c'est toujours le cas.
RépondreSupprimerJ'ai aimé ce roman, alors que l'histoire, un peu idyllique sous certains aspects, n'avait rien pour m'attirer. Mais les petits incises spirituelles et ironiques m'ont tenu. Oui Métailié en a publié beaucoup, je retournerais volontiers vers le brésilien.
SupprimerJe ne connais pas cet auteur. Je vais le lire, cela m'attire.
RépondreSupprimerL'extrait que vous donnez me rappelle un autre écrivain, dont j'ai oublié le nom, qui disait qu'une journée sans écrire était une journée de rien, une journée perdue.
Écrire pour ne rien exprimer d'important, c'est écrire et M de Assis dit un peu la même chose que l'auteur dont vous avez oublié le nom. Vous même, qui tenez un rythme journalier, savez de quoi il retourne.
SupprimerJ'ai emprunté hier en bibliothèque trois autres livres de Machado de Assis, j'espère en lire au moins un.