Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d'automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s'en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d'amour et d'infidélité
Qui parle d'une bague et d'un cœur que l'on brise
Oh ! L'automne a fait mourir l'été
Dans le brouillard s'en vont deux silhouettes grises
Guillaume Apollinaire - "ALCOOLS" (1898 - 1913) (Édition de Didier Alexandre -Le Livre de Poche Classiques)
Je n'imaginais pas qu'un poème aussi simple pût s'accompagner d'une longue analyse, trouvée sur " Commentaire Composé ". Plus commune aujourd'hui, je n'avais pas noté l'absence de ponctuation – qui à l'époque, renouvelait la création poétique (briser la phrase) à l'instar des peintres cubistes (briser l'espace) – et encore moins l'enjambement sur le deuxième vers, qui met en évidence la démarche incertaine du paysan cagneux. Et bien d'autres éléments d'étude (niveau BAC).
Intéressant.
"Automne" me rappelle particulièrement "L'Adieu".

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