23 décembre 2014

À jamais inextinguible

J'ai enfoui ma tête 
dans ses vêtements. Un
grésillement de brûlure.

Tout s'arrêta, à jamais
inextinguible. Pierre
pour le four, tête
de glaçure.

Et lentement explosa
la littérature.

Tom Lanoye - En épigraphe de Les Boîtes en carton (Traduction Alain Van Crugten)


The bathers - Henri Scott Tuke (1888)

2 commentaires:

  1. Ble ensemble mots et images!
    Connaissez-vous le peintre chilien Benito Rebolledo? Il a peint une série d'enfants nus sur les plages, certains tableaux sont fort beaux, une lumière particulière http://boverijuancarlospintores.blogspot.com.es/2011/12/benito-rebolledo.html

    Merci pour le livre envoyé, il est chargé sur mon Kindle...j'ai acheté les deux autres de Lanoye, tout est "engrangé" dans la liseuse.

    Bonne soirée, amicalement

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    Réponses
    1. En regardant les tableaux de Benito Rebolledo, (quelle lumière oui), j'ai vérifié que celui que j'ai posté est bien de H.S.Turke (quelle lumière itou) !

      Content que vous ayez trouvé les livres de Lanoye, je devrais faire bientôt un billet sur l'ours de Joy Sorman (je suppose qu'on vous l'a adapté au Kindle).

      Bonne soirée.

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