Une lecture fructifie parfois tardivement. Je découvre ce matin un article intéressant de Marc Weitzmann dans le Magazine Littéraire de septembre 2016 (p. 52) à propos du dernier livre de Yamina Reza, chroniqué auparavant ici. Il apporte un regard élargi et plus averti que je ne l'aurais pu sur ce roman (policier ?) insolite (burlesque ?), bien au-delà de la comédie de boulevard à laquelle on peut hâtivement l'assimiler.
Weitzmann mentionne l'amitié pour l'écrivain hongrois Imre Kertész, leur appartenance commune et le cosmopolitisme : "Le cosmopolitisme d'autrefois n'est plus possible, l'appartenance reste inaccessible – et d'ailleurs non souhaitée", ainsi que "l'anti-Simenon ou l'anti-Colombo" de Reza.
Conseillé si vous avez lu ou projetez de lire "Babylone".
j'ai lu l'article qui effectivement replace le texte de Y Reza mais pour autant je n'ai pas eu véritablement envie de le lire
RépondreSupprimerVous lisez peu du contemporain, en fin de compte, non ? Ou alors du très "classique".
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