31 mai 2019

Patrimoine olfactif

Ce n'est pas un canular, il est question d'inscrire l'odeur des vieux livres au Patrimoine Culturel et Immatériel de l'Unesco. Plusieurs articles sur internet le signalent en cette fin de mai 2019 (ActuaLitté). À l'origine, une publication dans "Heritage science" qui constate : "Notre connaissance du passé est sans odeur. Pourtant, les odeurs jouent un rôle important dans nos vies quotidiennes: elles nous affectent émotionnellement, psychologiquement et physiquement et influencent notre façon de nous engager dans l'histoire." [trad. Google]

Dans le cadre d'une étude basée sur l'odeur de bibliothèques historiques bien connues et appréciées, il se dégage une Roue des odeurs du livre historique, outil de documentation clé, car il combine les aspects chimiques et sensoriels de l'expérience des odeurs du papier ancien. L'article conclut "... nous proposons que les odeurs fassent partie de notre patrimoine culturel et qu’une approche structurée de leur recherche soit nécessaire.[trad. Google]

Nuage de mots des descripteurs d'odeurs de livres historiques recueillis
auprès des visiteurs du musée et de la galerie d'art de Birmingham,
Royaume-Uni

Ceci prolonge de manière inattendue le sujet que nous avions déjà abordé en 2018.

6 commentaires:

  1. inscrire des odeurs au patrimoine culturel c'est une belle idée qui a un parfum que j'aime

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    1. J'aimerais connaître l'odeur de certaines bibliothèques du Royaume -Uni.
      Ces histoires d'odeurs me rappellent "Le parfum" de Patrick Suskind, un étonnant best-seller dans les années 80.

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  2. C'est vrai qu'en lisant ces lignes beaucoup d'odeurs remontent à la mémoire. Mais percevons-nous tous celles-ci de la même manière ?

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    1. Voilà une très bonne question ! Comme pour les parfums, les couleurs, la nourriture, c'est selon chacun, j'imagine, et cela dépend des souvenirs qui y sont liés.
      La culture aussi : J'ai eu un jour une conversation avec un vietnamien qui trouvait que notre fromage était de la pourriture, il détestait ça, alors que pour beaucoup d'occidentaux, un camembert bien fait, c'est très bon... à manger, à humer...

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  3. Bonjour Christw, en voilà une bonne idée : l'odeur des vieux livres comme celle des livres neufs compte beaucoup pour moi. Ca c'est ce qu'il n'y a pas quand on lit sur une tablette. Bonne journée

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    1. Bonjour Dasola. Leur odeur participe de la "sensualité" des livres; dans le recueil de R. Detambel ("Les livres prennent soin de nous"), elle en parle bien, il y a le côté caresse de la page, l'odeur du papier, une relation physique qui a son importance dans nos fréquentations livresques.

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