Un bijou perdu sur un présentoir section Histoire de la bibliothèque publique. C'est de l'histoire, certes, mais ce sont les illustrations qui ont suscité mon emprunt : prestes aquarelles de Paul Perraudin.
François de Beaulieu y raconte comment, venu là en vacances dès l'adolescence, il a appris du passé en conversant avec les vieilles personnes de l'Île-aux-Moines, avant de s'y installer. Anecdotes, légendes ou revenants pour fantasmer et frissonner : ainsi Potr en Nor, génie tantôt bienfaisant tantôt maléfique embarquait avec les marins ; une vieille raconte que son grand-père capitaine ne parvint à le chasser de son bord qu'en noyant l'embarcation. Tout un univers insulaire que l'on suit jusqu'à la grille du cimetière, où viennent maintenant à la rencontre de l'auteur les fantômes de ces familiers confidents du passé.
Charmant petit livre (éditions Dialogues) qui marie l'héritage des anciens, la couleur à l'aquarelle et les attraits du golfe du Mor bihan – la petite mer en breton – , avec des îles et îlots comme s'il en pleuvait.
Paul Perraudin - L'Île-aux-Moines |
Belle lumière dans ces aquarelles. Y voit-on la maison de Geneviève Asse ?
RépondreSupprimerÀ moins que je l'aie loupée, G. Asse (il y a tant de noms dans ce livre) n'est pas mentionnée dans le texte. Le seul artiste évoqué est Perraudin que De Beaulieu croisait parfois avec ses pinceaux et crayons sur l'une ou l'autre pointe de l'île. Je crois qu'elle habitait une grande maison et rien comme ça dans les aquarelles. Je ne sais pas si elle repose dans le cimetière marin.
SupprimerEnfin, curieux de m'y promener virtuellement, j'avais tenté Google Street View mais pas admis sur cette île.
Oh mais je m'y suis rendue une (très belle) journée en août dernier!
RépondreSupprimerJe ne me rappelle pas très bien, je crois que vous habitez plutôt à l'ouest dans ce coin-là ? En tout cas, le livre a su me rendre cette île et le golfe proches et captivants.
SupprimerBonne fin de semaine.